Regard plein d’espoir,
Au cinquième repas dans le noir
Espérant oublier,
Titubant trop souvent dans des rues délabrées
Où je marche un peu saoul et hagard, lorsque mon cœur s’égare,
Se mourant un peu plus dans les bars
Note de douceur imprégnant ton caractère un peur dur, épicé,
Désir d’enlacer ton petit corps, l’embrasser, l’embraser
Une gente masculine trop présente, trop pesante dans ton sillage,
Tu n’y crois plus, fatiguée, tu as déjà tourné trop de pages
Tu te lasses de conquêtes trop faciles, de discours prévisibles,
Un téléphone qui sature de messages trop stupides, trop risibles, pour un cœur si fragile
Un massage trop court pour transmettre une envie,
De quelques baisés sensuels sur tes lèvres attendries
Mélodie sensuelle dans ta voix rocailleuse,
Plonger mes doigts dans les tiens, te voir rire et heureuse
Sentir ce parfum naturel dans ton cou,
Éveiller mes sens de frissons sur les joues
Prendre ta main pour t’emmener vers des lieux idylliques,
Construire un monde à nous, loin des gens lassants aux pensées si lubriques
Un poème de rigueur dénué de malice ou de vice,
Pour cette fleur aux mille couleurs qu’on appelle Anaïs